Situé dans le troisième arrondissement de la commune de Ntoum, se rendre au lycée de Bikélé relève du parcours du combattant du fait de l’état de dégradation de la voie qui y mène.
A l’instar de plusieurs quartiers du Grand Libreville, l’itinéraire qui mène au lycée de Bikélé, n’échappe pas à l’épineux problème de la route. Là bas, poussière et boue sont les tasses de café des habitants de cette partie de Bikélé, où piétons et automobilistes se débrouillent à circuler. Une gêne pour les élèves et les riverains, qui sont obligés de faire preuve de gymnastique entre les crevasses et les flaques d’eau qui se imposés sur la voie.
Ainsi, se rendre au lycée de Bikélé relève de la pénitence, sinon, un véritable parcours du combattant. La dégradation de cette voie n’est pas sans conséquences. En effet, les riverains déboursent d’énormes moyens pour s’y rendre. « Lorsque nous faisons le marché au Pk 12 ou à San Gel de Bikélé, pour revenir, nous sommes obligés de proposer 1500 fcfa », a confié Lydia, habitante du quartier. La présence des « clandos» s’explique par l’existence d’un lycée dans cette zone, une présence qui devient inexistante pendant les vacances scolaires.
Au moment où le gouvernement vient de lancer une vaste campagne de réhabilitation des routes secondaires, il est plus qu’urgent qu’un regard soit lancé du côté de cette partie du Grand Libreville afin de soulager les usagers de cette voie de communication.
Patrick Pasteur Obiang