L’enfant africain a été célébré à travers le monde hier, en souvenir aux massacres de 1976 à Soweto en Afrique du Sud. Un évènement marqué au Gabon par une série d’activités à l’école privée protestante de Nkoltang, dans le 2ème arrondissement de la commune de Ntoum.
Célébrée cette année sous le thème « 30 ans après l’adoption de la charte : accélérons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants ». Une occasion pour les autorités gabonaises et acteurs de la protection des droits de l’enfant de réitérer leur engagement en matière de promotion et de protection des droits de l’enfant.
Selon le représentant du gouvernement, François Mangari, à cette manifestation de l’école privée protestante de Nkoltang, le Gabon a mis en place des mécanismes de prise en charge des vulnérabilités multiformes qui accablent les enfants. Pour preuve, un numéro vert ( 1412) vient d’être mis en place pour permettre de saisir les services de prise en charge des victimes de violence.
En revanche, le représentant de l’Unicef pour le Gabon, s’est contenté de féliciter le renforcement de l’arsenal juridique mis en place en faveur des enfants par le gouvernement gabonais, depuis quelques temps. La journée de l’enfant africain est une journée internationale organisée chaque année depuis 1991 par l’Union Africaine, en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto (Afrique du Sud), par le pouvoir de l’Apartheid le 16 juin
1976.
RMON