Dans le cadre de la construction des bassins-versants à Libreville, plusieurs chantiers avaient été lancés par le gouvernement, dont celui de Nzeng – Ayong. Situé dans le 6e arrondissement de Libreville, ces travaux portaient sur la réfection du pont qui jouxte le Complexe scolaire Epi. Prévu pour huit semaines, dix mois après, le chantier n’a toujours pas été livré. Une situation qui ne fait pas l’affaire des populations et des automobilistes de cet axe routier, qui sont obligés de faire recours à certaines voies secondaires, souvent impraticables.
C’est un véritable casse-tête chinois pour les populations et automobilistes de l’axe rond-point mairie de Nzeng – Ayong. Dans le cadre de la construction des bassins-versants, plusieurs
chantiers avaient été lancés par l’Etat, notamment, celui de cette partie du 6e arrondissement de Libreville. Des travaux qui portaient sur la réfection du pont qui jouxte le complexe scolaire Epi. Prévue pour durer huit semaines, dix mois plus tard, la voie n’est pas toujours accessible aux automobilistes.
Conséquences, des embouteillages devenus légions. Pour y échapper, les automobilistes sont obligés d’emprunter les voies secondaires environnantes. Seul problème, elles sont en piteux état, « nos véhicules subissent beaucoup de dégâts, au point qu’après passer par ici, direction garage », a déploré un automobiliste. Sur place, les travaux sont pratiquement à leur terme. En principe, quelques petits réglages suffisent pour livrer le chantier. Seulement, plus aucun engin n’est perceptible sur les lieux, encore moins les ouvriers.
A l’allure où vont les choses, ce chantier pourrait connaître le même sort que celui réservé au chantier de la Nouvelle Cité, toujours à Nzeng Ayong. Longtemps abandonné, le chantier a été livré de manière rafistolée à la suite du passage de l’ancien Premier ministre Julien Nkoghe Bekale.
Patrick Pasteur Obiang
