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Liquidation des établissements publics : les choses tournent en rond et les usagers ruminent de colère

Conseiller technique en charge du dossier de bon nombre d’établissements publics ayant connu une mutation pour certains, et fermer les portes pour d’autres, Félix Onkeya est sur la sellette par les temps qui courent. Il est pointé du doigt par une large opinion qui dénonce un service trop dispersé et mis à rude épreuve.

A ce qui apparaît, le liquidateur peinerait à faire aboutir les centaines de dossiers sur sa table de travail. De nombreux compatriotes, anciens agents de l’État concernés par lesdits dossiers qui sommeillent à l’ancien comité national de privatisation, ruminent de colère et se disent désabusés par la faute des lenteurs observées chez le liquidateur dans l’expédition de leurs affaires. Le constat qui est fait semble mettre au goût du jour les limites du conseiller technique désigné par l’Etat. Des limites décelées par une large opinion qui s’accorde désormais sur ce que Félix Onkeya est finalement l’homme providentiel, certainement par excès de compétence. Le constat qui est fait semble confirmer que ce compatriote aux allures de grand-duc se retrouve avec un trop plein de dossiers à traiter.

 Résultat, « les choses tournent en rond et la patience des ayants droits qui attendent indéfiniment que l’Etat leur règle le solde de tout compte, atteint les limites » s’indigne un compatriote qui piaffe d’impatience.   Après avoir gérer le dossier de la privatisation des décennies en arrière, privatisation qui fût un échec au Gabon en déduisent certains experts en la matière, le conseiller technique se signal à la fois pour les dossiers de liquidation de plus d’une centaine d’entreprises publiques, de même qu’au comité de suivi du chemin de fer gabonais.

Essayant dans un exercice difficile garantir son omnipotence très lucrative. Du coup, le liquidateur attitré est aujourd’hui accusé de se payer la tête de milliers de pères et mères de familles lassent d’attendre de rentrer dans leurs droits.

Certaines indiscrétions avancent que le traitement d’un seul dossier de liquidation d’une entreprise publique rapporterait au liquidateur au bas mot entre 40 à 60 millions au titre des primes. Aujourd’hui, il y en a plus de 120 dossiers qui lui sont confiés. Un petit calcul arithmétique met au goût du jour la fortune que touche, à lui seul, dans le traitement de tous ces dossiers. Plusieurs centaines de millions de primes, très loin de ce que gagnent les personnels déflatés concernés au premier chef par ces dossiers. L’on est là, en toute évidence, dans une affaire de gros sous où celui qui tire vraiment profit de la liquidation des entreprises n’est autre que le liquidateur. Il se susurre que ces derniers temps, au moins une dizaine d’anciens établissements publics attendent l’aboutissement de leurs dossiers. Seulement, très affairé entre les réunions du comité de suivi du chemin de fer où il serait grassement rémunéré, les réunions au niveau de la tutelle ministérielle, y compris celles parfois tenues à l’arrachée avec les collectifs d’entreprises à liquider, celui que d’aucuns surnomment « le super conseiller technique » éprouve visiblement de sérieuses difficultés à faire aboutir les dossiers sur ses nombreuses tables de travail.

Normal, il lui faut veiller à ce que la moindre prime ne puisse lui échapper. Et tant pis si les compatriotes piaffent de patience sans être fixés définitivement sur les modes opératoire de calcul de leurs droits légaux, ou sur quelle base le liquidateur se fait payer plusieurs dizaines de millions au titre des primes. Voici une situation qui devrait interpeller le gouvernement, afin que la charge de travail excessive qui incombe à Félix puisse faire l’objet de décentralisation. D’autres compétences verraient une partie de ces dossiers leur être confiée pour traitement diligent. Au lieu d’encombrer les bureaux là-bas à l’ancien siège du comité de privatisation à l’immeuble Tahiti.

 

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