Permettre aux compagnies aériennes d’être rentables, par l’augmentation du prix des billets d’avion, afin de faire face à la hausse de la redevance des services passagers décidée par le gouvernement pour les vols internationaux. C’est en tout cas, ce qu’envisage l’Association des transporteurs du Gabon, qui indique n’avoir eu aucune une assistance de l’Etat, dans le cadre de la gestion des conséquences de la pandémie coronavirus
Dans le cadre du financement des travaux d’aménagement de l’Aéroport International Léon Mba de Libreville, le gouvernement a décidé en avril dernier, de la création d’une redevance sur les vols internationaux à destination ou en partance du Gabon d’une durée excédant 2 heures. Ainsi, les prix passeront désormais à 32 798 FCFA (classe économique) ; 39 357 FCFA (classe affaire) et 65 596 FCFA (première classe).
Une décision qui n’est pas sans conséquence. En effet, l’Association des transporteurs du Gabon (Atag) , prévient que les compagnies chargées de collecter cette redevance ne manqueront pas de la faire répercuter sur le prix des billets d’avion . « Dans le contexte actuel, de telles décisions peuvent avoir des conséquences négatives sur la situation économique des compagnies aériennes fragilisées par la crise sanitaire, alors que celle –ci attend toujours l’aide sollicitée auprès des pouvoirs publics », s’est indigné Jean Paul Makosso chez nos confrères du quotidien l’union.
Ainsi, pour l’Atag, le gouvernement doit s’asseoir avec les différents acteurs de l’aviation civile gabonaise, afin de réexaminer les dispositions de l’arrêté du 21 avril 2021, fixant les modalités de perception de la redevance des services passagers au Gabon. Car, pour le président de l’Atag, « l’instauration de nouvelles redevances, taxes ou l’augmentation de celles qui existent déjà entraine généralement un renchérissement des prix des billets d’avions »
