Introduit le 19 février dernier en conseil des ministres, le projet de suppression de l’agence nationale des parcs nationaux, en agence nationale de la protection de la nature, a été rejeté par les députés membres de la commission de l’environnement, de la protection de la nationale et du développement durable, le vendredi 14 mai dernier. La commission que préside l’ancien premier ministre l’a tout simplement trouvé caduc.
Engagé dans un bras de fer avec le personnel de l’agence nationale des parcs nationaux qui observe un mouvement de grève de plusieurs mois, le ministre des eaux et forêts, Lee White, vient de voir le projet de réforme de cette entité introduit en février dernier, être rejeté par les députés membres de la
commission de l’environnement, de la protection de la nationale et du développement durable.
Une fois sur la table des deux chambres du parlement, le
ministre avait été auditionné sur la question par les parlementaires. Le Syneg avait également été entendu dans le cadre de cette réforme.
Le 14 mai dernier, l’Assemblée nationale a rendu son verdict et a jugé « caduque » cette réforme.
Lors de ses auditions au parlement, le Syneg, avait indiqué par la voix de son secrétaire général Sosthène Ndong Engonga que « l’ANPN a déjà du mal à s’occuper de 800 agents qui occupent 11% du territoire national. Si nous aboutissons au vote de ce projet de suppression, l’agence nationale de la protection de la nature sera amenée à embaucher au moins 3000 agents. Cette agence va occuper 100% du territoire national ». Selon les Eco-gardes, l’ANPN devait accentuer les tensions entre les Eco-gardes et les populations, qui se verront priver de leurs ressources. Et l’agence nationale de la protection de la nature avait pour ambition de dessaisir le ministère des Eaux et forêts de ses missions régaliennes.
Pour rappel, le personnel de l’ANPN est en grève et revendique le paiement, « 4 mois d’impayés de salaires, le non versement des cotisations sociale à la CNSS, l’absence d’une assurance maladie, l’absence d’un statut et d’un plan de carrières du personnel de l’ANPN, absence des primes de risques et de logement, conflit homme-faune et sur le silence de l’ANPN au sujet des cas de dévastation des plantations des usagers ».