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Gabon : l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo devant le juge correctionnel ce jeudi

On avait plus entendu parler de lui depuis un moment. Eh bien, BLA, Brice Laccruche Alihanga sera face au juge correctionnel ce jeudi 29 avril. Cette audience, à en croire son avocat Me Ange Kevin Nzigou, n’a rien avoir avec l’opération scorpion. C’est donc surpris que l’ancien directeur de cabinet saura l’infraction qui l’envoi devant la barre.

Incarcéré depuis 17 mois déjà à la prison centrale de Libreville pour détournement de deniers publics, blanchiment d’argent et autres, Brice Laccruche Alihanga, dont son avocat, Ange Kevin Nzigou affirme subir des tortures, car enfermé dans une cellule d’isolement depuis sa mise sous mandat de dépôt, sera finalement devant le juge correctionnel le jeudi 29 avril prochain. Curieux, cette audience, à en croire son conseil, lors d’une conférence de presse ce mardi 27 avril à son cabinet, n’a rien avoir avec l’opération Scorpion, lancée depuis plus d’un an et qui a conduit l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo et ses proches en prison. Selon Ange Kevin Nzigou, il s’agit d’une « autre infraction, que mon client et moi ignorons », a t-il souligné.

 «La procédure pour laquelle mon client passera à la barre est une affaire correctionnelle », a-t-il expliqué. Avant de se demander, « pourquoi avoir attendu 17 mois pour le juger ?».
Ayant été mis au fait de cette procédure, il y a tout juste quelques jours, pour sa défense et l’équité du procès, Me Ange Kevin Nzigou a exigé qu’il prenne connaissance du dossier et s’entretienne avec son client. Déjà, a fait remarquer Ange Kevin Nzigou, « quelque soit la procédure, le détenu doit être mis au courant.

Ce qui n’a pas été fait », a-t-il regretté. « Il n’a jamais été entendu, il n’y a jamais eu d’enquête préalable ».
« Jusqu’à ce jour, je ne suis jamais entré en possession du dossier pour préparer ma défense. Nous sommes dans une situation où, c’est l’autre partie, votre adversaire, donc le ministère public, qui décide de tout ». Nous avons demandé du temps, qui est une stratégie de défense. Nous sommes face à une judiciaires, une mascarade qui se prépare », a souligné l’avocat.

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