L’instauration du couvre-feu par les pouvoirs public, suite à l’annonce du nouveau variant anglais de la pandémie sanitaire du moment, ne permet plus de circuler dans les rues de la capitale gabonaise. Cette situation connaît son pic en début d’après-midi, c’est-à-dire au moment où la population regagne son domicile.
Sur quasiment la totalité de ce que Libreville compte d’artères, d’immenses bouchons s’y forment rendant ainsi impossible la circulation. Au point que l’heure du couvre-feu s’en trouve bravée faute de la fluidité de la circulation. Et c’est dans cette ambiance où naissent les conflits entre automobilistes visiblement éprouvés. Inutile d’évoquer les tracasseries occasionnées aux piétons par une telle situation.
Depuis les indépendances, les pouvoirs publics n’ont pas toujours cru non de repenser au tracé architectural où à l’expérimentation d’autres types de voie de communication, tels les passages supérieurs pour désengorger la capitale. Sur la voie qui mène au nord, c’est la croix et la bannière pour accéder à Akanda en temps et en heure, ou pour rattraper un vol à l’aéroport Léon Mba. Comme quoi, la pandémie sanitaire du Covid contribue à mettre au goût du jour à Libreville, l’urgence que revêt le règlement de la question des voies de communication et le phénomène des bouchons.