Plus d’un mois après l’effondrement du plafond de la salle principale de la bibliothèque universitaire, les dégâts demeurent en l’état, dans l’indifférence totale de la tutelle.
L’incident qui s’est produit dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 janvier dernier a endommagé plusieurs ouvrages. Alors que le personnel, déjà en grève, pensait à une réhabilitation rapide des locaux, il constate que rien ne se passe jusque-là. Pendant ce temps, l’accès à la bibliothèque universitaire dévient difficile pour
les nombreux usagers. Car, c’est une bonne partie du plafond de ladite bibliothèque, installée dans l’enceinte de l’université Omar Bongo, qui s’est effondrée. Vieille de plusieurs décennies sans qu’elle ne connaisse de cures de jouvence, la BU avait déjà été victime d’un incendie en 2019.
Bien avant cet incident, le personnel qui était déjà en grève pour revendiquer, les meilleures conditions de vie et de travail ; dénonce également le retard sur le paiement des primes de rendement, la situation sociale à la CNSS et les stages. L’arrivée du COVID est venue s’ajouter à ce chapelet de revendications. Exposé, le personnel de la BU, dit ne pas bénéficier des mesures d’accompagnement : les bavettes et les gels hydro-alcoolique « nous sommes bien exposés à cause des échanges d’ouvrages et des cartes », s’indigne un agent.
L’incident du plafond ne permet plus au personnel d’accéder aux magasins, occasionnant des dommages aux étudiants qui souhaitent consulter des ouvrages pour leurs recherches. Ainsi va la formation au Gabon.
Triste réalité.
SergeDuPavier
