Jusque-là, sa candidature était officieuse. Mais hier mercredi 10 février, Paulette Missambo a mis fin au suspense en annonçant sa candidature à la présidence de l’Union nationale. « J’en ai profité pour annoncer en ce jour du 11ème anniversaire de l’Union Nationale ma candidature à la présidence du parti et déposer officiellement mon dossier de candidature ».
Ainsi, Paul Marie Gondjout n’est plus le seul candidat en lice à la présidence de l’Union Nationale. Le gendre de Zacharie Myboto a désormais un adversaire de taille, en la personne de l’actuelle vice-présidente du parti, Paulette Missambo. Elle a officialisé sa candidature personnellement le mercredi 10 février, à l’occasion, non seulement de la rencontre avec responsables du parti de la province de l’Estuaire, mais aussi, à la célébration du 11è anniversaire de cette formation politique de l’opposition. « Heureuse en ce moment de rencontrer et de discuter du parti et de son avenir avec les coordinations de l’Estuaire. J’en ai profité pour annoncer en ce jour du 11ème anniversaire de l’Union Nationale ma candidature à la présidence du parti et déposer officiellement mon dossier de candidature », a-t-elle écrit sur sa page facebook.
Autant dire que le deuxième congrès ordinaire prévu pour mars prochain fermera ses rideaux avec finalement l’élection d’un successeur de Zacharie Myboto. Faut-il le rappeler, le rendez-vous d’octobre dernier, avait accouché d’une souris, du fait des mésententes nées de la candidature contestée de Paul Marie Gondjout, gendre de Zacharie Myboto.
Paulette Missambo n’est plus à présenter. Plusieurs fois ministre et première femme ministre d’Etat au Gabon. Elle est originaire de la province de l’Ogooué Lolo, où, elle a été élue députée durant au moins trois législatures dans le département de Mulundu à Lastourville. En 2016, elle a été la présidente du comité du dialogue organisé par la Coalition pour la Nouvelle République.
En plus de la présidence du parti, le congrès de mars prochain va également conclure ses assises avec l’élection des vice-présidents, secrétaires exécutifs et d’autres instances du parti.