La prolifération de la vente illégale des terrains dans notre pays entraine de nombreux conflits, dont le plus important est le droit de passage. Chacun ne voulant pas céder le moindre mètre pour laisser un passage à ceux qui sont derrière. Situation qui frappe une dame qui a acquis son terrain au quartier Mekonanam dans la commune de Ntoum.
C’est au mois de mai2011 que dame AleneyiGéraldineCaroll a acquis une parcelle de terre au village Mekonanam, dans la commune de Ntoum. Rapidement, elle a entrepris des travaux sans qu’un plan cadastral ne soit constitué. Son vendeur, Christian AssoumeEkouaghe a continué à céder des parcelles autour du domaine de la jeune Dame qui s’est vite trouvé entouré d’autres propriétaires. Mais la situation va dégénérer rapidement lorsque ces derniers, malgré la piste qui servait à chacun d’entr’eux d’acheminer le matériel dans leurs parcelles respectives, ont rapidement érigé des barrières, enclavant ainsi la pauvre femme qui ne peut plus accéder à son terrain et continuer à effectuer ses travaux de construction.
Le plus visé dans cette histoire, serait un certain Landry Mickala. Malgré qu’il soit le dernier venu, au lieu de se conformer aux mesures prises par d’autres propriétaires, à l’exemple de Monsieur Mavoungou qui a laissé, pendant des années, d’autres propriétaires passer par son terrain pour accéder aux leurs, ce dernier a refusé catégoriquement de laisser un droit de passage sur sa parcelle. Pour bien matérialiser son ambition, il a érigé une barrière à la seule voie qu’empruntait dame Alenayi Géraldine pour accéder à son terrain. Malgré ses nombreuses supplications, M Landry Mickala ne veut rien entendre.
Devant cette situation, Dame Alenayi s’est, dans un premier temps, confiée au vendeur de terrains, mais devant l’intransigeance de M Mickala, elle s’est résolue à s’adresser au service cadastral de la ville de Ntoum qui traine encore les pieds pour trouver une solution à ce problème. Devant cette lenteur administrative et le refus catégorique de sieur Mickala de céder le passage, Dame Aklenayi ne peut que mettre son mal en patience pour continuer ses travaux. Surtout qu’en cette saison de pluie tous les matériaux prennent une dégradation avancée.
Cette histoire, qui n’est pas un cas isolé, doit rappeler à tout un chacun de s’armer de nombreuses précautions légales avant de s’élancer dans l’achat d’une parcelle de terrain. Et, ce d’autant plus que l’Etat a fuit depuis longtemps sa mission régalienne de loger les Gabonais.
LMA