Au lendemain de la décision du premier ministre d’augmenter le nombre de bus dans le Grand Libreville et de maintenir la gratuité du transport, la société de transport en commun, Trans-Urb a lancé l’opération Noctambus. Il s’agit d’un service de transport qui va au-delà de 18h, donc au delà du couvre-feu.
Alors que l’entreprise avait indiqué vouloir réduire le nombre de bus, de 161 bus a 35 bus, une déclaration du premier ministre le vendredi 19 février dernier a changé la donne.
En effet, Rose Christiane Ossouka Raponda a annoncé l’augmentation des bus dans le grand Libreville et le maintien de la gratuité de transport, le vendredi 19 février. Une annonce d’assouplissement des mesures face à la révolution des casseroles.
Une équation plutôt difficile, au moment où la Sogatra, est en grève et que le personnel de cette entité a décidé de corser le service minimum.
Ainsi, Trans-Urb, dont des sources indiquent connaître aussi quelques difficultés, a décidé de mettre en place à la suite de l’annonce du PM, un système de transport, Noctambus. Il s’agit d’un service qui va au-delà de 18h, donc au delà du couvre-feu. L’ambition de l’entreprise est de transporter les usagers qui éprouvent des difficultés à rentrer à temps. « Nous avons une autorisation de circuler après le couvre-feu jusqu’à 20h pour permettre à tous les retardataires de rentrer chez eux», a fait savoir le directeur général de Trans’Urb Joël Lehman Sandougout, sur les antennes de Radio Gabon. Cette opération a été lancée à partir d’un constat simple, a expliqué Joël Lehman Sandougout, « Parce qu’on a constaté effectivement qu’à partir de 18h il y a de gros embouteillages et il y a pas mal de nos compatriotes qui avaient du mal à rallier leurs domiciles ». Selon le DG de Trans-Urb, il s’agit d’une mesure fondamentale prise par le chef de l’Etat lors du dernier Conseil des ministres.
Ainsi, tous les retardataires ont deux heures de plus pour rentrer chez eux. Pour cela, il suffit d’être à un arrêt de bus de Trans’urb.
Reste maintenant à savoir si les forces de l’ordre en faction sur les check-points, ne trouveront pas à redire.
Toutefois, cette décision de la société de transport public démontre que 18h est une heure inadaptée pour le début du couvre-feu.
