Opposant au pouvoir d’Ali Bongo après sa démission du parti au pouvoir en 2015, Pascal Oyougou, membre de la coalition pour la Nouvelle République et membre fondateur du Rassemblement héritage et Modernité, avant son incarcération, a été mis en liberté en début de soirée du jeudi 11 février, après près de quatre de détention préventive à la prison centrale de Libreville.
Alors qu’on s’attend plutôt à la sortie pour ce mois de février de Bertrand Zibi Abeghe, c’est plutôt la sortie de Pascal Oyougou qui a devancé celle de l’ancien député de Bollosoville Minvoul. En effet, l’ex secrétaire général adjoint du Rassemblement Héritage et Modernité a été mis en liberté le jeudi 11 février en début de soirée. A la prison centrale de Libreville, l’opposant, originaire de la province du Haut Ogooué, y a passé près de quatre ans.
C’est Alexandre Barro Chambrier qui a rendu publique cette information, sur sa page facebook. « Je me réjouis tout particulièrement de la libération de notre compatriote Pascal Oyougou après plus de trois années de détention arbitraire pour des motifs purement politiques. C’est l’occasion pour moi de lui souhaiter un bon retour dans sa famille et de remercier toutes celles et ceux qui ont contribué à sa libération ».
Il faut dire que la sortie de Pascal Oyougou intervient au moment où sa formation politique connaît quelques déchirures, avec le RHM, devenu RPM, Rassemblement pour la Patrie et la Modernité, présidé par Alexandre Barro Chambrier. Et de l’autre coté, le maintien du RHM par Michel Menga et Serge Maurice Mabiala.
Proche de Jean Ping, Pascal Oyougou avait été mis aux arrêts pour « complot contre l’autorité de l’Etat, instigation aux actes ou manœuvres de nature à provoquer des troubles contre l’autorité de l’Etat et attroupement non armé sur la voie publique ayant troublé la tranquillité publique». C’était en septembre 2016, quelque temps après la dernière élection présidentielle.