Alors qu’il a reçu et en plein culte la visite des ministres de la santé et de la défense nationale, le dimanche 14 février dernier, venus lui rappeler le respect des mesures barrières et l’interdiction de plus 30 fidèles dans les églises, le pasteur Georges Bruno Ngoussi a décidé, et durant trois semaines, de célébrer ses cultes dans les marchés, ainsi que devant les structures bancaires.
Georges Bruno Ngoussi, voit une forme de harcèlement derrière les mesures restrictives liées à la prévention du COVID19. Le pasteur et chef de fil de l’Eglise internationale de Nazareth qui a reçu une visite des ministres de la santé et celui de la défense nationale, n’a pas du tout apprécié le nombre de fidèles qui lui a été imposé soit 30 par cultes et bien que respectant les mesures barrières. Selon l’homme de Dieu, cela ressemble à un harcèlement fait à l’Église. «C’est une mesure qui tend à une certaine discrimination. On ne sait pas si dans les esprits des gouvernants, le coronavirus suit l’Église. On a l’impression qu’au marché, dans les arrêts de bus et devant les banques où il y a de longues files d’attente le virus ne circule pas, mais qu’il faut attendre l’ouverture des églises pour que le virus circule à nouveau ».
Ainsi, face à ce qu’il défini comme acharnement aux églises, l’homme de Dieu a décidé de célébrer, et ce durant trois semaines, ses cultes devant les marchés, les banques et autres. Étant entendu que, pense le pasteur Ngoussi, pour le gouvernement, dans ces lieux, le virus circulerait moins.
Autant dire que c’est un véritable bras de fer entre le prélat et le gouvernement qui s’annonce.
