Face aux coûts de transport jugés trop élevés par le gouvernement, le ministre des transports, Brice Paillat, a récemment reçu les partenaires sociaux du secteur transport, afin de solliciter leur intervention auprès de leurs membres pour la réduction de ces coûts.
En milieu de semaine écoulée, le ministre chargé des transports, Brice Paillat, s’est entretenu avec les syndicats de transport terrestre, dont le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), que dirige Jean Robert Menié, entre autres. L’essentiel de cette rencontre a tourné autour des coûts élevés des transports dans le Grand Libreville. Selon le ministre Paillat, le coût des transports ne profite pas aux populations. « Cette situation pourrait provoquer des manifestations », a indiqué le membre du gouvernement.
En retour, Jean Robert Menié est revenu sur les raisons de ces coûts élevés. Selon le syndicaliste, « la multiplication des contrôles dans le Grand Libreville a occasionné cette situation ». « Malgré l’interdiction de contrôles décidée par le commandant en chef de la police nationale », explique Menié, « les gendarmes ont multiplié les rackets. Et contrairement aux policiers, les gendarmes seraient plus rigoureux ».
L’apparition de la pandémie du COVID19, est venue s’ajouter au phénomène du coût de transport élevé. Les restrictions du gouvernement ont conduit à la réduction du nombre de clients. A l’exemple d’un taxi bus de 18 places, qui a été revu à 9 passagers. Il en est de même des petits taxis, qui prennent désormais 4 personnes. A cela s’ajoutent les heures de travail qui ont considérablement réduit en raison du couvre feu.
Au regard de toutes ces tracasseries, les syndicats estiment être impuissants devant leurs adhérents, dont les charges n’ont pourtant pas baissé, malgré les mesures gouvernementales liées au COVID19.