Pour la reprise de leur mouvement de grève, la date du 15 février est maintenue. C’est en tout cas, ce qu’indique le communiqué du syndicat national des Eco-gardes du Gabon, affiché au secrétariat exécutif de l’agence nationale des parcs nationaux au Rapac.
Ainsi, donc dès le 15 février, les parcs nationaux du Gabon pourraient être désertés par les éco-gardes. Annoncée il y a plusieurs jours, la reprise de la grève est maintenue pour le 15 février prochain. Le Syneg a publié le 09 février dernier un communiqué au secrétariat exécutif de l’ANPN.
« La grève est l’arrêt concerté de travail d’un groupe de salariés. Elle est une modalité de défense des droits et des intérêts professionnels, économiques et sociaux », peut-on lire dans ledit communiqué.
Faut-il le rappeler, le Syneg, revendique également : les impayés de trois de salaire, les cotisations à la CNSS et une amélioration considérable de leurs primes de logements, à 100.000 FCFA, celle-ci est aujourd’hui de 18.000 FCFA. « Il y a également la prime d’astreinte, qui devrait passer à 75.000 FCFA ; au regard des risques encourus quotidiennement, les Éco-gardes exigent une prime de risque évalué au minimum à 100.000 FCFA et le versement de la prime de ristourne, conformément à l’article 71 de la loi n°3/2007 d’août 2007, relative aux parcs nationaux », explique le SGA3 du Syneg, Hugues Stéphane Ekome Ekomie.