Incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis près de 5 ans déjà, Bertrand Zibi Abeghe, a récemment écrit à l’archevêque métropolitain de Libreville, Jean Patrick Iba-Ba, une lettre dans laquelle, il décrit les conditions de sa détention. Est-ce cette correspondance publiée par notre consœur La Cigale Enchantée qui a pressé son audience en appel prévue pour le lundi 18 janvier prochain ?
Alors qu’il était en attente depuis plusieurs mois de son procès en appel, l’ancien député de Bolossoville, Bertrand Zibi Abeghe, va finalement comparaître en appel, le 18 janvier prochain, au tribunal de première instance de Libreville. C’est l’information rendue publique par ses conseils. Il faut dire que cette décision du parquet intervient deux jours seulement, après sa lettre transmise à Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba, l’Archevêque métropolitain de Libreville. Dans cette correspondance transmise à l’homme de Dieu, le détenu politique décrit les conditions de sa détention et donne les raisons de son incarcération « mon calvaire a commencé après ma démission du poste de député à Bolossoville en présence du Président de la République. Mon seul tort, avoir, publiquement, désavoué sa politique sans insulter, ni me battre contre quelqu’un. Simplement une démission. Après cette démission, mon domicile familial a failli être réduit en cendres. C’est grâce à l’aide des voisins, que l’incendie avait pu être circonscrit », a-t-il écrit.
Lundi 18 janvier prochain, jour d’audience, l’ancien parlementaire répondra aux faits qui lui sont reprochés, à savoir «détention illégale d’arme et non-assistance à personne en danger».
