Traduits en conseil de discipline, les étudiants Bibang Bi Nguema, Ndong Mba, Nze Ndong Aboghe et Mombo Nzatsi tous admis en Master 1 ont été finalement exclus définitivement de l’Ecole Normal Supérieure.
Le torchon brûle à nouveau à l’Ecole normale supérieure, où quatre étudiants ont récemment été exclus définitivement des effectifs de cet établissement d’enseignement supérieur. Traduits en conseil des discipline, par le Fidèle Allogho Nkoghe, l’actuel directeur général de l’ENS, les étudiants, Fabien Leslie Bibang BiNguema ‘’Master 1 Philosophie’’, Alain Davy Ndong Mba ‘’Master 1sciences économiques sociales’’, Edgard Nze Ndong Aboghe, ‘’Master 1philosophie’’ et Amédée Mombo Nzatsi, sont reprochés d’avoir organisé une réunion non autorisée dans l’enceinte de cet établissement, sous-tutelle de l’enseignement supérieur.
Selon la direction générale, l’organisation de cette réunion, serait la principale cause des graves troubles survenues les 21, 22 et 23 décembre derniers, matérialisées par les entraves aux activités administratives et pédagogiques. Portant ainsi atteinte à la sécurité des biens et des personnes ; des incorrections inqualifiables à l’égard des enseignants, les
membres du personnel administratif et service ; dégradation des véhicules ; menaces ; propos injurieux et entraves diverses à la liberté d’aller et venir. Pour Fidèle Allogho Nkoghe, ces actes sont réprimés par la loi et le règlement intérieur.
Or, pour les étudiants, il n’en est rien. Il a été question d’un mouvement de grève, relatif au paiement de la bourse. « Nous n’avons rien cassé, encore moins injurié ou encore entravé au fonctionnement de l’établissement. Tous ces faits reprochés, à nos collègues, sortent de l’imagination de la direction », a émis un apprenant.
Comme le veut la procédure, ces derniers comptent faire appel de ces décisions qu’ils qualifient d’injustes. Des exclusions qui n’augurent rien de bon sur les relations entre les étudiants et l’administration.
Outre ses rapports délétères avec les étudiants, les chefs de départements menacent également de démissionner de leurs fonctions. Ces derniers réclament le paiement de plusieurs mois de primes.