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Poste SA : Michael Adandé en très mauvaise posture

Le personnel de la Poste SA, à travers son syndicat, le Synaposte  a lancé le lundi 02 novembre dernier un mouvement de grève illimité. Les agents réclament le retour à la paie à la date du 25 de chaque mois comme les fonctionnaires. Face à « l’arrogance et le mépris » du patron des lieux, ils exigent également  son départ.

  Le décaissement de 500millions du trésor public en octobre dernier consécutif à un mois d’arriérés de salaires sur les trois mois, n’a pas suffit. Le personnel de la Poste est à  nouveau en mouvement de grève depuis le lundi 02 novembre dernier. Cette grève fait suite à l’assemblée générale tenue le vendredi 30 octobre denier au siège de ladite entreprise.

Le personnel de la poste, à travers son syndicat, le Synaposte,  revendique « le rétablissement du calendrier de paiement mensuel des salaires à partir de la paie de novembre 2020 (conformément aux articles 152 du Code du travail et 16 du Règlement Intérieur susmentionnés), le couplage du calage du paiement mensuel des salaires au 25 de chaque mois, au même moment que les fonctionnaires à compter de la paie de novembre 2020 ».

Selon son porte parole Chérubin Claver Bayonne « l’article 152 alinéa 3 du Code du Travail, qui stipule que les paiements mensuels doivent être effectués au plus tard cinq jours après la fin du mois de travail qui donne droit au salaire. De plus, l’article 16 du Règlement intérieur dispose que les dates, heures et modalités règlement de la paie sont fixées par note de service et payée au plus tard cinq jours après la fin du mois », a expliqué l’actuel  secrétaire général adjoint du Synaposte Chérubin Claver Bayonne. Le mouvement de grève entamé, a conduit à la perturbation de la circulation sur le front de mer.

Il faut dire qu’une rencontre a eu lieu au siège de l’entreprise entre le PDG Michael Adandé et les responsables du Synaposte. Seulement, la rencontre n’a  rien donné. Ce d’autant plus que pour le personnel, Michael Adandé a brillé par une « arrogance » et un « mépris » sans plus. Pour le Synaposte, la grève continue.

 

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