Fermées depuis plus 6 mois en raison de la pandémie du Coronavirus et les mesures restrictives imposées par le gouvernement pour éviter la propagation du virus, les entités de la nuit, boîtes de nuit Snack- bar, Bar dancing tirent le diable par la queue. C’est pourquoi, le collectif des employés du secteur nuit est à nouveau sorti de sa réserve. Les membres du CESN ont interpellé le chef de l’Etat, Ali Bongo, pour réagir.
Les responsables et employés du commerce de nuit tirent le diable par la queue. Depuis plus de 6 mois, leurs entreprises sont fermées en raison de la pandémie du Coronavirus et les mesures restrictives imposées par le gouvernement afin d’éviter la propagation du virus. Mais la précarité a gagné le secteur au point que beaucoup de pères et de mères de familles qui y travaillaient se retrouvent à la maison.
Face à une telle situation de précarité, le 23 novembre dernier, le collectif des employés du secteur nuit (CESN), a lancé un cri de détresse à l’endroit d’Ali Bongo. Les membres dudit collectif, exerçant dans différents domaines de la nuit, boîtes de nuits et autres snacks bars sollicitent l’aide du chef de l’Etat et du gouvernement, devant permettre d’atténuer la galère.
« Notre asphyxie qui grandit davantage chaque jour un peu plus, faisant de nous, des chômeurs poussés à la mendicité, livrés à l’oisiveté et à la précarité, voire à devenir des sans-abris faute de revenus permettant de pouvoir subvenir à nos charges», a lancé le porte-parole du collectif Landry Eboa.
Faut-il le rappeler, la décision de fermer les entités de ce secteur a eu un impact négatif considérable. Résultats, beaucoup de tenanciers ont dû se séparer de leurs employés. Non sans oublier le coup des locaux qu’ils continuent de payer malgré l’inactivité de leurs entités.
Rappelons que le collectifs des employés du secteur nuit compte plus de 500 adhérents.
