Deux jours après le retour de la délégation gabonaise de football à Libreville, le président de la fédération gabonaise de football Pierre Alain Mounguengui, a éclairé l’opinion sur le sort réservé à l’équipe nationale de football du Gabon à Bandjul, Gambie. Pour Pierre Alain Moungengui, un seul homme a été à l’origine du calvaire des Panthères, le vice président de la fédération gambienne de football. Selon lui, le général a été commis pour saper le moral des joueurs gabonais.
A l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée au siège de la Fegafoot, Pierre Alain Mounguengui a dénoncé l’attitude des autorités gambiennes de football. S’agissant du calvaire vécu par le délégation gabonaise, surtout les joueurs, PA Mouguengui dit détenir les réelles images « Nous avons des images et beaucoup d’éléments. Au cas où la décision de la Caf ne nous arrangerait pas, nous pourrons explorer d’autres voies de recours. On peut saisir le jury d’appel. Parce que l’image de l’Afrique a été ternie par ce qu’il s’est passé en Gambie. Lorsqu’un athlète a pris des stupéfiants pour remporter une médaille et qu’on découvre à la fin, on doit lui retirer sa médaille», a-t-il indiqué.
Le président de la fédération gabonaise de football est clair, «les gambiens ont usé des méthodes peu orthodoxes pour affaiblir nos joueurs. Si la caf tient compte de tous ces éléments, il y a un vrai problème d’éthique. Nos joueurs ont joué diminués du fait de ces pratiques».
Qu’est ce qui s’est réellement passé ?
A Libreville et à Franceville, la délégation gambienne a-t-elle été maltraitée au point de rendre la monnaie de la pièce à son homologue gabonais ? Pierre Alain Mounguengui explique : « les mesures gouvernementales en matière de la lutte contre le Covid-19 sont claires. Elles imposent à tout passager à destination du Gabon de passer un test à l’arrivée à Libreville, et c’est ce à quoi les Gambiens ont été soumis». Et de préciser que les autorités gabonaises et la Fegafoot ont tout fait pour que l’équipe gambienne soit bien traitée à l’aéroport de Libreville. Il a même été affrété un avion pour qu’elle se rende à Franceville. Tout le contraire, selon le patron de la Fegafoot, du sort réservé à la délégation gabonaise.
Mais pour le président de la Fegafoot, un seul homme a été à l’origine de ce calvaire, le vice président de la fédération gambienne de football. « Ce général d’armée a usé des méthodes terroristes pour affaiblir nos joueurs. Ces pratiques n’ont pas sa place dans le football».
Reste maintenant à la Caf d’établir les responsabilités des uns et autres et de prendre des sanctions qui s’imposent.