Depuis près de deux semaines, le personnel de Pharmagabon observe un piquet de grève au siège même de cette entité, située à la zone industrielle d’Oloumi. Ces derniers fustigent l’attitude méprisante de la hiérarchie qui fait fit des revendications.
La grève lancée depuis bientôt deux semaines déjà par le personnel de Pharmagabon, demeure. C’est du moins ce que résume le maintien du piquet de grève au siège de cette entreprise située à Oloumi dans le cinquième arrondissement de Libreville. Selon la déléguée du personnel de pharmagabon, Marie Florent Mboko, ce mouvement d’humeur et son maintien fait suite au mépris observé par la direction de cet établissement, qui refuse de prendre en considération les revendications du personnel.
Comme entre autres revendications, il y a « le déblocage des salaires, les avancements de catégories professionnelles, l’augmentation de la prime de logement, l’instauration du dialogue social, l’amélioration des conditions de travail, la restauration des acquis sociaux, l’éradication du harcèlement moral des agents et l’autorisation des heures supplémentaires par l’Inspection du travail ».
« On ne peut pas comprendre que dans une société comme la nôtre, qui a une économie florissante et une prospérité garantie, les travailleurs soient dans la précarité. Parmi nous, il y en a qui ont fait 13 ans d’exercice dans cette boîte, sans jamais voir leurs catégories changer. Alors que ce n’est pas ce que prévoient les textes », a indiqué M. Mboko.
La direction de pharmagabon gagnerait à ramener la sérénité dans cette entité spécialisée dans la distribution des produits pharmaceutiques.