Lundi 12 octobre, dans l’enceinte de son département ministériel sis au boulevard triomphal, le personnel de la fonction publique à, dans le cadre d’une assemblée générale, dénoncé les maux qui minent leur département, mais surtout, déploré les attributions de leur statut qui tardent à être opérationnelles.
Régis Malembé, le président du syndicat des agents de la fonction publique et les membres de son syndicat étaient réunis le lundi 12 octobre à l’entrée principale du ministère de la fonction publique, à l’occasion d’une assemblée générale. Au cours de cette rencontre, à laquelle était conviée la presse, les agents de ce ministère où trône Madeleine Berre, ont tenu à dénoncer certaines injustices dont ils seraient victimes en tant que ressources humaines de l’Etat. « Nous réclamons la prise en compte de notre statut », a lancé d’entrée de jeu le président du Syndicat.
Au ministère de la fonction publique, les autorités de ce département sont bien ouvertes au dialogue, reconnaissent les syndicalistes. Seulement voilà, au delà de ces tours de table, le personnel dit ne rien voir venir et ce depuis 21 mois de discussions. Résultat, le personnel déplore la dégradation des conditions de travail et l’absence, jusqu’à ce jour, d’un plan de carrière. L’occasion a donc permis à Régis Malembé d’éclairer l’opinion sur les missions du ministère de la fonctions publique, entre autres: la gestion des carrières et la régulation administratives de tous les agents de l’Etat. Seulement a-t-il déploré, « nous sommes logés à la mauvaise enseigne ».
« Ce que nous réclamons, c’est ce que font les autres dans d’autres départements. Encore que nous travaillons dans un contexte sanitaire que tout le monde connait, mais nous ne demandons pas les primes », à indiquée syndicaliste.
Cette sortie avait pour but: attirer l’attention du gouvernement pour qu’il accorde une attention particulière sur le statut des agents du ministère de la fonction publique.