De plus en plus, le nombre de cas contaminés au COVID19 est en recul au Gabon. Toute chose qui ne peut que réconforter la population qui veut à nouveau vaquer normalement à ses habitudes. D’ailleurs, dans ce cadre, le comité scientifique a récemment indiqué qu’il attendait le retour des vacanciers dans l’hinterland afin de faire un point global de la situation et décider de la levée de l’état d’urgence.
Depuis un bon moment, l’on assiste à un net recul des cas de contaminations liés à la pandémie du Covid19 dont le premier cas avait été détecté en mars dernier. Toute chose qui ne peut que réconforter les populations qui ne demandent qu’à reprendre le cours normal de leur vie, gravement perturbé par la présence de ce virus, mais, surtout, par les mesures restrictives instaurées par le gouvernement dans l’optique d’éviter l’augmentation du nombre de cas.
Mais malgré cette la tendance baissière devenue de plus en plus régulière, cela n’a pas empêché le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, d’annoncer le maintien de ces mesures restrictives. Dans l’opinion, cette position du gouvernement avait été diversement appréciée.
Mais pour le Comité technique qui a la charge de gestion de la pandémie dans le pays, il est possible de lever l’état d’urgence, mais cette possibilité est soumise au retour des vacanciers dans l’arrière pays.
Récemment, le coordonnateur du Copil, le Pr Romain Tchoua, s’est exprimé sur la question au micro de Gabon 24. Selon lui, il faut préconiser le retour des vacanciers et juger de la nécessité de déconfiner totalement.
«Tout le monde s’attend à ce qu’on déconfine totalement, au regard de la courbe descendante en matière de nouvelles contaminations. Mais nous avons encore besoin de savoir ce que ça va devenir avec le retour de tous ces voyageurs partis pour l’intérieur du pays, d’autant plus qu’ils n’y resteront pas. Or, ils y sont allés en masse, avec l’éventualité de contracter le virus. Il est donc important de savoir ce qu’il en sera lorsqu’ils seront de retour à Libreville».
Il faut dire que contrairement au Grand Libreville, où le respect des mesures barrières est de rigueur, les populations de l’intérieur du pays sont plutôt exposées au virus, car ne respectant pas souvent les mesures barrières.
Pour l’heure, en attendant le retour des vacanciers, le pays demeure confiné… Partiellement.
