Pyramid Medias Gabon

AGP: Les déflatés tenaillés par la misère

Quatre ans après leur licenciement, pour motif économique, les déflatés de l’AGP ne savaient plus à quel saint se vouer. Ces derniers ont élu domicile au Trésor public de Libreville pour réclamer leurs droits légaux qui tardent à être payés pour de raison que nul ne saurait expliquer.

A quand le paiement intégral des droits légaux des ex-agents de l’Agence Gabonaise de Presse ? A cette question, personne ne peut donner de réponse, même pas l’actuel ministre d’Etat en charge de la Communication et de l’Economie numérique, Edgard Anicet Mboumbou Maiyakou. Même si ce dernier avait, il y a peu, que le problème était désormais au Trésor public.

D’où le sit-in observé par nos confrères devant les locaux du Trésor public, sans succès. E début de semaine, ils étaient encore nombreux, pour manifester leur ras-le-bol face devant cette situation qui dure depuis quatre ans.

 Pourtant, à en croire les explications des déflatés, le Trésor public avait promis régler leur situation, ce après ceux des fonctionnaires, des retraités et des étudiants. Mais depuis lors, c’est l’impasse. Situation qui a conduit ces  42 pères et mères de familles, aujourd’hui sans emplois, a érigé un sit-in devant le Trésor public. « Le silence des responsables du trésor a commencé à nous inquiéter, c’est pourquoi, nous avons opté pour  nouveau sit-in », a indiqué un membre de cette agence de presse. Un agent a même perdu connaissance au cours dudit sit-in, sans trouver l’émoi des agents du trésor public.

Faut-il le rappeler, depuis quatre ans déjà, date de leur licenciement pour motif économique, les déflatés de l’Agence gabonaise de presse sont jusqu’à ce jour en attente du paiement de leurs  droits légaux.

 

author

Related Articles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *