C’est dans un confinement des lieux de cultes, au Gabon, que l’église catholique devra célébrer dans la sobriété la fête de l’Assomption. Une fête qui fait partie des dogmes de l’Eglise catholique.
Elle est souvent marquée, le 14 août après-midi, par une grande procession de lampions de tous les fidèles de l’Archidiocèse de Libreville. Une procession qui part du petit séminaire Saint Jean à la cathédrale Notre Dame de l’Assomption-Sainte Marie. Une Virgile mariale au cours de laquelle, l’Archevêque publie officiellement, aux fidèles, les nouvelles affectations et nominations de l’année pastorale avenir, suivie ; le lendemain, des célébrations eucharistiques dans les différentes paroisses.
Pour rappel, la fête de l’Assomption a été instituée en 1950, par le pape Pie XII. « la Vierge Immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accomplie le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme Reine de l’Univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort », précise le Pape.
Une fête décrétée chômée payée sur l’ensemble du territoire gabonais et intervient à la veille des 60 ans de l’indépendance du Gabon.
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