Le Gabon a boosté sa production de bois au cours de la décennie écoulée, bien aidé en ce sens par l’activité de la ZES de Nkok. Le pays applique un protocole de production et de commercialisation assez strict en la matière.
Selon des rapports de la Direction générale du trésor français, le Gabon est passé d’une production de 1,9 million m3 de bois en 2012 à 3,7 millions m3 en 2021, soit pratiquement le double en une décennie. Des chiffres qui en font le premier producteur de la Cemac devant le Cameroun (2,4 millions m3), et qui sont en partie dus au développement de la zone économique spéciale de Nkok.
La production de grumes a néanmoins baissé sur la période, passant de 90% à 63%. Lee White, le ministre des Eaux et forêts, a également assuré qu’« aujourd’hui, on coupe moins de bois qu’en 2005 au Gabon, mais on gagne 4 fois plus d’argent, on a créé 3 fois plus d’emplois ».
Le Gabon suit une politique de transformation locale et de labélisation de son bois. Depuis 2010, l’Etat proscrit les exportations de grumes. Les pièces sont équarries et conditionnées selon un protocole strict avant d’être commercialisées.
Début février 2022, le groupe français Rougier a annoncé la vente en Europe de contreplaqués okoumés gabonais certifiés FSC (Forest Stewardship Council). Le label FSC garantit des pratiques écologiques et responsables dans la gestion des forêts, ainsi que de toute la chaîne d’approvisionnement.
Pour rappel, selon la Banque des Etats de l’Afrique centrale, l’intégralité de la zone Cemac a produit 9,2 millions m3 de bois en 2021, soit de 51,6 % de plus qu’en 2011.
LMA
Source : Ecofin