On sait que l’homme aime la facilité. En voulant coûte que coûte faire payer les tests PCR aux Gabonais, le gouvernement les pousse à l’illégalité. Ainsi, au lieu de payer le test à 20.000 FCFA après 2 semaines, certains choisissent de contourner les mesures pour se procurer de faux tests PCR et carnets de vaccination.
Le phénomène prend de l’ampleur. La méfiance suscitée par les vaccins anti Covid-19 pousse de nombreuses personnes à refuser l’inoculation de ces produits dans leurs corps. De ce fait, elles trouvent opportun de contourner les différents moyens mis en place pour l’obtention d’un test PCR ou d’un carnet de vaccination, aidées en cela par le personnel médical.
A cet effet, deux infirmières exerçant au Centre de Santé de Nzeng-Ayong viennent d’être confondues par les agents de la police pour s’être rendues coupable de trafic de carnets de vaccination et simulation de vaccin contre la Covid-19 ».
Arrêtées le 14 septembre 2021 par trois agents de police en civil qui se sont faits pour des patients, Laurette Manfoumbi et Christine Akoma Engone sont suspendues temporairement, jusqu’à la preuve de leur culpabilité et de l’application des textes pour les fautes commises par un agent public en fonction. Elles ont été entendues par la police et par un conseil de discipline dirigé par le secrétaire général du ministère de la Santé.
Les faux tests et fausses attestations de vaccination sont fréquemment saisis par les brigades mixtes du COPIL. En somme, cette seule prise n’est certainement qu’une goutte d’eau dans un océan de malfrats. L’une des solutions pour que le faux ne se perpétue dans cette affaire : rendre gratuit le test PCR et lui donner les mêmes facilités que l’attestation de vaccination. Les populations ont marre de voir leur liberté embastillé depuis bientôt deux ans.
LMA