Quatre ans après avoir été licenciés les agents de l’hôtel Héliconia attendent n’ont toujours pas touché leurs droits légaux. Mais les promesses de paiement des pouvoirs publics les poussent à garder espoir.
Le 13 novembre dernier, les anciens agents de l’hôtel Héliconia se sont réunis, en assemblée générale, autour du secrétaire général de la confédération syndicale gabonaise (Cosyga), Wenceslaw Mba Nguema. Le conclave avait pour but de partager les informations relatives au dossier au paiement de leurs droits légaux.
Selon les représentants du personnel, la dernière signature, celle du ministère du tourisme (la tutelle technique et administrative), qui manquait dans le dossier, a été apposée en septembre dernier. Du coup, le dossier serait déjà dans le circuit financier pour son aboutissement.
Une nouvelle qui réjouit les ex employés qui attendent, depuis quatre ans, pour percevoir leurs dus. « Cette nouvelle est d’autant plus réjouissante que rassurante. Car, qui dit Trésor public dit règlement. Qui dit règlement dit paiement », a précisé Tery Ukrich Ivendagontina, l’un des représentants du personnel déflaté.
Toutefois, les déflatés ne sont pas dupes. N’ayant pas encore perçus leur argent, les informations en leur possession demeurent, jusque-là, un motif d’espoir. «Notre souhait est que les autorités fassent tout pour nous satisfaire, afin que le paiement se fasse dans les plus brefs délais», avance notre interlocuteur.
C’est depuis juillet 2017 que le complexe hôtelier Héliconia Angondjé a officiellement mis la clé sous le paillasson. Et le personnel licencié. Le site qui abritait l’hôtel a été cédé au ministère de la communication pour y ériger une école sous régionale aux métiers de la communication. Mais un peu plus de quatre ans depuis leur licenciement, les agents déflatés n’ont toujours pas touchés leurs droits légaux.
M.N
