Lancés depuis quelques temps, les travaux du tronçon qui mène à l’hôpital régional de Melen sont passés à la phase du bitumage. Plusieurs causes ont ralenti l’avancement desdits travaux, notamment dame nature. Cependant, le manque de canalisation des eaux risque de rendre inefficaces ces travaux et peut réduire la longévité de cet itinéraire secondaire. D’où la crainte des riverains.
Lancés dans le cadre du projet de réhabilitations des voies secondaire du Grand-Libreville, les travaux de l’axe qui mène à l’hôpital régional de Melen connaissent une avancée considérable. Démarrés ils y a quelques temps déjà, les travaux de la voie de communication du CHRM étaient confrontés à plusieurs difficultés. Elément majeur de cette situation, la saison des pluies. Après une interruption de plusieurs semaines, les travaux ont visiblement repris le rythme de croisière. La société adjudicataire a procédé enfin au bitumage de ce tronçon routier, au grand bonheur des riverains : « c’est une bonne chose, nous allons enfin jouir d’une bonne route », s’est réjoui Kevin, riverain de la zone.
Si pour une partie de la population, ces travaux sont un véritable soulagement, car ils marquent la fin d’une pénitence émaillée de boue et de poussière, il n’en demeure pas moins que, pour une autre partie, ces travaux pourront être un feu de paillent au regard de la non canalisation des eaux qui se déversent sur cette chaussée. « Cette route est en forme de pante. Elle reçoit les eaux qui viennent de la route principale et des habitations environnantes, si ces eaux ne trouvent pas de canalisations, elles vont ruisseler sur la voie. Et goudron et eau ne font jamais bon ménage, d’où notre crainte », a confié un autre riverain de ladite zone.
Patrick Pasteur OBIANG