En lieu et place du ministre de tutelle Brice Constat Paillat, le syndicat des agents du ministère des Transports et de l’Aviation civile (SAMTAC) a préféré saisir Nourredin Bongo Valentin, le coordonnateur général des affaires présidentielles, au sujet de l’extraction frauduleuse des données du fichier national des immatriculations au Centre national d’édition et de délivrance des documents de transports (CNEDDT). C’est en tout cas, la position donnée à la presse par Ghislain Malanda, qui a par ailleurs décrit cet acte de véritable scandale et qui va à l’encontre de la loi n° 001/2011 relative à la protection des données à caractère personnel.
Au cours d’une conférence de presse animée au ministère des transports sis derrière le palais de justice, en début de semaine, Ghislain Malanda et ses amis du syndicat des agents du ministère des transports et de l’aviation civile n’ont pas mis les gants pour dénoncer les maux qui minent ce département ministériel. Cette rencontre avec les hommes des médias a essentiellement tourné autour de la gestion du Centre national d’édition et de délivrance des documents de transports (CNEDDT). Là-bas, croit savoir le Samtac, cette entité a subi une extraction frauduleuse des données du fichier national des immatriculations. Un acte qui ne pourrait avoir lieu que dans « une République bananière», a déclaré Ghislain Malanda, président du SAMTAC.
Face à ce délit qui va à l’encontre de la loi n° 001/2011 relative à la protection des données à caractère personnel, une correspondance a été adressée au coordonnateur général des affaires présidentielles et bien d’autres institutions.
Ce n’est pas tout. Dans le cadre du fonctionnement de ce département, Ghyslain Malanda s’est offusqué des interpellations des agents du ministère des transports ces derniers temps par la direction générale des recherches. « Depuis un certain temps, le ministère des Transports est victime des interpellations arbitraires ». Là aussi, le leader du Samtac a décidé de saisir le procureur « pour élucider cette affaire ».
Au cours de cette conférence de presse, d’autres dysfonctionnements internes ont été abordés. Cas du BEIAA et la problématique des conventions de concession qui prennent en otage le ministère des Transports. Il y a également l’arrêté sur les taxes aéroportuaires, la mise en quarantaine des voyageurs en provenance de l’étranger, le déguerpissement du domaine public, la problématique des embouteillages dans le Grand Libreville, la problématique de la recrudescence des accidents de la route et son corollaire de dégâts matériels et de pertes en vies humaines, entre autres.
