Fustigeant le silence du recteur de l’Université Omar Bongo, sur son préavis de grève ayant pris fin le 07 juin, le syndicat national des enseignants chercheurs a décidé d’entrer en grève et de fermer le portail de ce temple du savoir.
C’est au cours d’une assemblée générale tenue dans l’enceinte de l’université Omar Bongo, le 7 juin dernier, que le Syndicat national des enseignants-chercheurs, (SNEC-UOB), a donné le mot d’ordre de son mouvement de grève. Cette grève, faut-il le rappeler, fait suite au dépôt du préavis de grève déposé le 31 mai dernier et qui a pris fin le lundi 07 juin. Fustigeant le silence du recteur de ce temple du savoir, « les enseignants chercheurs membres du SNEC UOB, fermons le portail aujourd’hui lundi 7 juin 2021. Nous avons déposé un préavis de grève au bureau du recteur de l’UOB, à ce jour, nous n’avons jamais été appelés pour amorcer une quelconque négociation».
Faisant des meilleures conditions de vie et de travail un point essentiel pour une reprise des cours à l’UOB, le Snec-Uob n’a pas surtout pas apprécié la note annonçant le démarrage des cours à la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH), le 17 mai 2021. A ce sujet d’ailleurs, le Snec, continue d’insister sur son niet, en exigeant « le retrait pur et simple de cette note, indiquant, selon lui, qu’il ne peut pas avoir des dysfonctionnements calendaires», a déclaré le Pr Mathurin Ovono Ébè.
Le responsable Snec-Uob estime que pour « l’année 2019-2020, 9 départements sont en train de terminer alors que 4 départements veulent ou ont déjà commencé les activités de l’année 2020-2021. Nous disons stop à ce désordre calendaire».
En plus de cette question de démarrage des cours, le Snec revendique également, l’apurement total de la dette liée aux vacations de 2014-2015 à 2019-2020 ; la régularisation immédiate de toutes les situations administratives ; l’augmentation des capacités d’accueil. Il réclame également la mise en place d’une cellule de veille Covid19 au sein de l’UOB. «Nous disons, respect total de la distanciation physique. En l’état actuel, s’il faut accueillir 43 à 50 000 étudiants dans un espace de 8 000 places, le respect de la distanciation physique est impossible», a fait savoir, Pr Mathurin Ovono Ébè.
Ce n’est pas tout. Estimant que le recteur actuel est un intérimaire, le Snec exige la nomination d’un recteur et de ses vice-recteurs, d’un secrétaire général adjoint et la nomination des deux directeurs de département manquant à la Faculté de droit et des sciences économiques.