La Fondation Internationale du Docteur Albert Schweitzer organise une série d’activités depuis quelques heures à Lambaréné au centre du Gabon, pour rendre un vibrant hommage à son œuvre humanitaire accomplit durant son séjour dans cette partie du pays où se trouve le siège de son hôpital historique. Une Occasion pour revenir brièvement sur le parcours de ce combattant de l’humanité.
Bien que décédé depuis 52 ans à Lambaréné, Albert Schweitzer communément appelé le ‘’ Grand Blanc ‘’de Lambaréné, continue de marquer positivement, jusqu’à ce jour, les esprits du monde entier à en juger les festivités qui lui sont consacrées depuis quelques heures au Gabon par les membres de sa fondation internationale.
Avant d’entreprendre à l’âge de 30 ans, ses études en médecine de 1905 à 1912 en France, Albert Schweitzer, né le 14 janvier 1875 en Allemagne, était déjà nanti d’un Doctorat en Philosophie et Théologie, Professeur à la faculté de théologie de Strasbourg, Pasteur Protestant, organiste, et écrivain.
Ses études de médecine tropicale terminées, Il décide d’abandonner sa brillante carrière pour devenir missionnaire en Afrique sans l’accord de sa confession chrétienne. C’est le 16 avril 1913 que le Docteur Albert Schweitzer, accompagné de son épouse Hélène, arrive à la station missionnaire d’Andendé à l’emplacement de l’actuel Lycée Fanguinoveny de Lambaréné pour y fonder un hôpital de brousse dont la renommée dépassera les frontières gabonaises.
Les principales maladies que ce prix Nobel de la Paix de 1952, aidé par son épouse et un infirmier africain traitait à l’entame de cette vaste mission salvatrice humanitaire étaient, entre autres, la maladie du sommeil, les ulcères, la lèpre, le paludisme, la dysenterie, et les hernies.
Décédé le 4 septembre 1965 à Lambaréné, l’œuvre du docteur Albert Schweitzer se poursuit aujourd’hui grâce à sa Fondation internationale, à son centre de recherches médicales sur le paludisme et à l’appui de l’état Gabonais.
Une œuvre humanitaire pérenne du Docteur Schweitzer qui devrait servir de modèle à d’autres citoyens du monde dont les initiatives meurent souvent avec leurs auteurs.
RMON
