Les Eco-gardes et l’ensemble du personnel de l’agence nationale des parcs nationaux, ont entamé un mouvement de grève ce matin au siège du Rapac à Libreville et dans les directions provinciales des Eaux et Forêts.
Suspendue en février dernier, la grève du personnel des parcs nationaux a repris ce mardi 06 avril au siège du Rapac à Libreville. Le personnel exige le paiement de trois mois de salaires. Pourtant présentée comme une entité qui œuvre pour le développement des parcs nationaux, de la protection de l’écosystème et du développement de l’écotourisme au Gabon, l’ANPA, malgré sa dissolution dernièrement en agence de la protection de la nature, l’avenir du personnel est toujours incertain. La preuve de cette incertitude, la reprise du mouvement de grève des Éco-gardes : le personnel exige le paiement, sans délai, de trois de salaires, la mise en place d’une assurance maladie fiable, la mise en place du statut des éco-gardes.
Mais aussi, la régulation de l’agent Samengo, du parc national de Minkenbé, conformément à la décision prise par Félix Onkeya, le médiateur, au cours de la réunion du 14 janvier dernier.
« La grève est l’arrêt concerté du travail, par un groupe de salariés. Elle est une modalité de défense des droits et des intérêts professionnels économiques et sociaux », a souligné Sosthène Ndong Engonga, représentant des grévistes.
Outre les points soulignés plus haut, le personnel exige également que la hiérarchie définisse les modalités d’intégration dans la nouvelle agence.