Les pêcheurs artisanaux observent un mouvement d’humeur depuis quelques jours, dans la capitale économique du Gabon avec pour conséquence: une pénurie de poisson dans la ville. Ces derniers s’insurgent contre les pratiques peu orthodoxes exercées sur eux par les agents de l’Ex Agence Nationale des Parcs Nationaux.
En décidant d’arrêter momentanément leurs activités, les pêcheurs artisanaux exerçant dans la ville de Port-Gentil se disent excédés par les méthodes de contrôle maritime et fluvial des anciens agents de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux. « Ces agents m’ont détruit ma pirogue et fait arrêter mes pêcheurs. J’ai une pirogue avec des pêcheurs, je vis avec mes enfants. Je suis gabonaise, si on m’interdit désormais de pêcher chez mois où irais-je le faire alors ? Non seulement ils arraisonnent les pirogues, mais ils les détruisent aussi en prenant par devers eux tout le poisson qui était à bord», s’est indignée récemment une propriétaire de pirogue sur les ondes de nos confrères de Radio Gabon.
Une méthode cavalière également déplorée par l’ancien footballeur international Samuel Raouto, reconverti en responsable syndical des pêcheurs: « nous n’en pouvons plus, trop c’est trop » a-t-il martelé.
Au lieu de céder à une forme de chantage des anciens agents de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux qui digèreraient mal, jusqu’à ce jour, la dissolution de leur structure par le gouvernement en février dernier, à en juger par les méthodes répressives peu recommandables posées à l’encontre des gabonais, les pouvoirs publics devraient trouver des voies et moyens pour ramener la sérénité dans ce secteur vital pour les habitants de la capitale économique, en rappelant à l’ordre leurs agents.
RMON