Trois élèves de l’école normale supérieure en master 1 ont été traduits en conseil de discipline par Fidèle Allogho Nkoghe, l’actuel directeur général. Motif, ces derniers sont accusés d’avoir organisé d’une réunion non autorisée dans l’enceinte de cet établissement.
Mardi 19 janvier dernier, sauf changement de dernière minute, les étudiants, Fabien Leslie Bibang Bi Nguema « Master 1 Philosophie », Alain Davy Ndong Mba « Master 1 sciences économiques sociales et Edgard Nze Ndong Aboghe, « Master 1 philosophie », étaient devant le conseil de discipline de l’école
normale supérieure. Traduits en conseil de discipline par Fidèle Allogho Nkoghe, il est reproché à ces trois élèves, selon la note signée du DG, consultée par notre rédaction, d’avoir organisé une réunion non autorisée dans l’enceinte de cet établissement, sous-tutelle des ministères de l’enseignement supérieur et de l’éducation nationale.
Selon la direction de l’ENS, cette réunion aurait occasionné de «graves troubles survenus les 21, 22 et 23 décembre derniers, notamment matérialisés par les entraves aux activités administratives et pédagogiques, par atteintes à la sécurité des biens et des personnes et des incorrections inqualifiables et à l’égard des enseignants, les membres du personnel administratif et service.» Et la « dégradation des véhicules, menaces, propos injurieux et entraves diverses à la liberté d’aller et venir ». Pour Fidèle Allogho Nkoghe, ces actes sont aux antipodes du règlement intérieur de l’établissement.
Contactés par notre rédaction, les collègues des élèves concernés ont indiqué qu’il en était rien. S’ils reconnaissent avoir organisé un mouvement de grève relatif au paiement de la bourse, ils nient les faits qui sont reprochés à leurs collègues. « Nous n’avons pas cassé, encore moins injurié ou encore entravé le fonctionnement de l’établissement. Tous ces faits reprochés à nos collègues sortent de l’imagination de la direction ». Jusqu’au moment où nous mettions sous presse, nous ignorons les conclusions de ce conseil de discipline.
Il faut dire qu’un climat délétère existe désormais entre les normaliens et la direction générale de l’ENS, au sujet des allocations d’études.
