Le programme co-organisé par la Zone de libre-échange continentale africaine et Google a pour objectif de former au moins 7500 PME africaines dans les domaines du numérique et de l’intelligence artificielle. Cependant, le Gabon ne pourra pas participer à cette initiative, ce qui suscite l’irritation de Yves Fernand Manfoumbi. L’ancien ministre du Commerce et cadre de l’administration gabonaise considère cette absence comme préoccupante, surtout compte tenu du potentiel économique significatif que représente le pays.
Parmi les 7500 petites et moyennes entreprises qui bénéficieront de cette formation, aucune n’est gabonaise. Cette situation renforce l’inquiétude d’Yves Fernand Manfoumbi, qui, en tant qu’ancienne ministre du commerce et des PME au Gabon et ancien président du Conseil des ministres de la ZLECAF, souligne que cette absence doit être interprétée comme un signal d’alarme. Selon lui, il est urgent de « transformer l’environnement économique du Gabon et de soutenir les entrepreneurs » avec une détermination accrue.
Surtout que pour Yves Fernand Manfoumbi, le fait que le Gabon soit exclu de ce programme n’est pas une simple omission, mais un indicateur alarmant de la position économique du pays. Ce programme de formation est perçu comme une avancée majeure pour l’intégration et la modernisation des économies africaines.
En conséquence, l’absence du Gabon le prive d’un levier essentiel pour préparer son tissu entrepreneurial aux défis futurs. Il appelle donc le gouvernement à accélérer les réformes structurelles, à renforcer l’écosystème entrepreneurial local et à soutenir les PME. Il souligne que « le potentiel du Gabon est immense. Nous disposons d’atouts réels. Ne les laissons pas s’éroder et ne permettons pas que notre pays soit mis en marge des grandes dynamiques qui façonnent l’Afrique de demain ».

