Les agents de mise à disposition HSD et JL.Consulting font face à des menaces de licenciement de la part de Total Énergie (Marketing), malgré les protections légales en vigueur en République gabonaise. Suite à la diffusion d’informations sur les réseaux sociaux et à l’intervention du ministre du Pétrole, Sosthène Nguema Nguema, la société a entamé des négociations avec les employés concernés, en réponse à la réaction publique suscitée.
Des agents de mise à dispositions pourraient être sur le carreau d’ici peu. L’entreprise Total Énergie ayant décidé d’en découdre avec eux depuis deux ans déjà. Au fait de cette affaire, l’Inspection Spéciale du Travail, chargée du secteur pétrolier, a tenté de faciliter un accord amiable pour transférer les agents vers leur entreprise d’origine, étant donné que leur période de mise à disposition avait largement dépassé les limites légales.
Sauf que ces discussions n’ont pas abouti, Total Énergie ayant refusé de coopérer, ce qui a conduit à la rédaction de procès-verbaux de non-conciliation par l’inspection du travail.
Qualifiant cette posture d’injuste, les agents menaces ont porté l’affaire devant le tribunal du travail. Dans cette juridiction, Total Énergie est accusée de violer plusieurs articles, a l’occurrence, les articles 32, 33, 34, et 37 du Code du travail gabonais.
Désormais, regroupés en collectif, les employés concernés par ce licenciement exigent le paiement intégral de leurs arriérés de salaire, ainsi que des cotisations sociales et des primes dues, jusqu’à leur retraite. Ils réclament également des dommages et intérêts, ainsi que tous les droits qui leur sont dus en vertu de la législation en vigueur. Cette situation met en lumière les tensions entre les droits des travailleurs et les pratiques des entreprises dans le secteur pétrolier.
Total Énergie, après plusieurs audiences au tribunal et à l’Inspection spéciale du Travail, d’après nos sources, serait toujours hostile d’embaucher des Gabonais, malgré les lois en vigueur.
Les agents dénoncent que, la société française voudrait contourner la législation en mettant fin aux contrats avec les entreprises de mise à disposition, dans le but de renégocier les contrats à durée indéterminée (CDI) qu’elle avait initialement demandés.
Pour le personnel, cette manœuvre pourrait entraîner une sélection restreinte des employés, laissant de côté une partie du collectif, ce qui constituerait une violation des règles établies.
Des sources indiquent que Borel Ondziangui, le liquidateur en charge des sites externalisés de Total Énergie, agirait en collaboration avec les responsables des entreprises HSD et JL Consulting. À ce jour, ces entreprises n’ont reçu aucune notification écrite de la part de Total Énergie, HSD ou JL Consulting concernant cette situation, ce qui soulève des questions sur la transparence de leurs actions.
En attendant une résolution définitive, les employés de Total Énergies sollicitent l’intervention du ministre du Pétrole et du Gaz. Ce dernier avait précédemment promis que de telles pratiques seraient sévèrement sanctionnées. Les agents nourrissent ainsi l’espoir que les engagements pris par le ministre, Sosthène Nguema Nguema seront respectés et que des mesures concrètes seront mises en place pour protéger leurs droits.