Les élections législatives de 2025 dans le premier arrondissement de la commune de Ntoum ont révélé un contraste frappant avec l’enthousiasme populaire observé lors de la dernière présidentielle. Les récentes élections, censées renouveler les institutions parlementaires et mettre un terme à la transition amorcée en 2023, ont été entachées par de nombreuses irrégularités. Certains acteurs politiques, en quête de pouvoir ou de reconnaissance, ont déployé des stratégies malveillantes pour s’imposer, illustrant ainsi un climat de tension au sein de la commune.
Dans ce contexte électoral, des comportements contraires aux valeurs républicaines ont été observés, menaçant les fondements de la démocratie. Ces attitudes, empreintes de chaos et de division, ont mis à mal la solidarité et le vivre-ensemble, éléments essentiels à la cohésion nationale. Des incidents de violence verbale et physique ont failli dégénérer en affrontements, et sans la retenue de certains, la commune de Ntoum aurait pu devenir le théâtre d’une scène de désordre inacceptable.
Selon des informations recueillies, ces manœuvres visant la ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, auraient été soigneusement planifiées sur une période de trois jours, entre le 23 et le 26 septembre, dans les villages d’Okolassi et de Nkoltang. Les instigateurs de cette cabale seraient d’anciens alliés du PDG, l’ancien parti au pouvoir, qui a mobilisé des ressources considérables et recruté des jeunes, souvent pratiquants d’arts martiaux, pour semer le trouble lors de ce scrutin législatif et local.
Tout ou presque a été mis en œuvre pour déstabiliser cette région politique, habituellement paisible. En conséquence de cette agitation, les élections législatives et locales, prévues tant sur le territoire national qu’à l’étranger, ont été annulées par le ministre de l’Intérieur, également président de la Commission nationale des élections et du référendum (CNOCER).
Face à cette situation, l’équipe de campagne de Camélia Ntoutoume Leclercq a salué le calme et la discipline de ses militants, affirmant que leur devise est « dialogue, tolérance et paix ». Elle a également interpellé les autorités publiques en déplorant la violation des droits civiques sur le sol accueillant et cosmopolite de Ntoum.
Quoi qu’il en soit, les électeurs de la commune de Ntoum restent attentifs et déterminés, les yeux rivés sur le jour du vote.