La mission d’observation internationale de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a publié sa déclaration préliminaire le 29 septembre au siège de l’organisation à Libreville. Révérien Ndikuriyo, chef de mission et ancien président du Sénat du Burundi, a souligné que le processus électoral s’est déroulé dans des conditions globalement satisfaisantes, malgré quelques incidents mineurs.
Les élections législatives et locales au Gabon, tenues le 27 septembre 2025, ont été jugées par la mission d’observation de la Ceeac, de « paisibles, libres et transparentes ». Selon le chef de la délégation de cette commission, Reverien Ndikuriyo, l’évaluation a été réalisée dans le cadre d’une observation indépendante et impartiale, « conformément à la déclaration de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de Brazzaville de 2005, visant à garantir le respect des normes internationales ».
Dans le cadre de cette mission, la Ceeac a déployé dix équipes d’observateurs en binômes dans la province de l’Estuaire, couvrant les communes d’Akanda, Libreville et Owendo, ainsi que les villes de Ntoum et Kango. Toujours selon le chef de la mission, ce déploiement a permis de « s’assurer que le scrutin se déroulait dans des conditions favorables, renforçant ainsi la crédibilité du processus électoral ».
La mission d’observation a noté plusieurs éléments positifs lors de la journée du scrutin. Parmi ces éléments positifs, figurent entre autres ; « un nombre élevé de candidats, une accessibilité des bureaux de vote pour tous les électeurs, ainsi qu’une forte présence de mandataires et de témoins. Il y a aussi, la présence d’observateurs internationaux et nationaux qui a été appréciée, tout comme la garantie du secret du vote », a déclaré Révérien Ndikuriyo.
Les opérations de dépouillement se sont déroulées dans une atmosphère calme et transparente, selon Révérien Ndikuriyo, qui a également souligné que les élections législatives et locales en République gabonaise ont eu lieu dans « des conditions sécuritaires, matérielles et organisationnelles globalement satisfaisantes ».
Cependant, quelques dysfonctionnements mineurs, tels que « l’ouverture tardive de certains bureaux de vote, due à un aménagement tardif et à l’arrivée tardive des matériels électoraux. Malgré cela, les élections ont été d’étape significative vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel et la consolidation de la démocratie.
Pour améliorer le système électoral en vue du second tour, la Ceeac a recommandé au gouvernement d’assurer la disponibilité des matériels à temps et aux partis politiques de sensibiliser leurs représentants sur les procédures électorales.