Pharel Boukika Mekoutou, candidat aux élections législatives et locales à Owendo pour l’Union pour le développement et l’intégration sociale, a récemment pris la parole devant les électeurs de sa circonscription. Il a exprimé son engagement envers tous les segments de la population, y compris les jeunes, les femmes, les hommes et les personnes âgées. Lors de son intervention, il a réaffirmé les promesses qu’il avait faites durant sa campagne, soulignant l’importance de l’écoute et de la proximité avec les citoyens. Son message vise à rassembler et à mobiliser les électeurs autour de projets concrets pour le développement de la communauté. L’intégralité de son discours.
Ces derniers jours, je me suis rendu à plusieurs reprises au gymnase Léon Augé d’Owendo où sont installées, dans des 𝗰𝗼𝗻𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝗰𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲́𝘀𝗵𝘂𝗺𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲𝘀, 𝗽𝗹𝘂𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲́𝗴𝘂𝗲𝗿𝗽𝗶𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗮𝗿𝗿𝗲𝗳𝗼𝘂𝗿 𝗦𝗡𝗜 contraintes après la destruction de leurs bâtisses de squatter un gymnase dans des abris de fortune. Ce que j’y ai vu et entendu m’a profondément touché et effaré.
Leurs regards, leurs récits, et leur résilience face à l’indicible m’ont profondément bouleversé. Ce sont des mères, des sœurs, des femmes qui ont porté la vie mais dont la dignité reste intacte malgré l’humiliation d’avoir été arrachées à leurs foyers, et contraintes de dormir à même le sol, tels des parias et des SDF.
Face à cette situation intolérable et insoutenable, en conscience, j’ai souhaité accomplir un geste humble : apporter quelques matelas et des vivres, afin d’atténuer, ne serait-ce qu’un peu, les douleurs physiques engendrées par ces nuits sans repos. Ce geste, bien que modeste, se veut l’expression d’une solidarité sincère, loin de tout calcul ou artifice.
Mon engagement, je le conçois d’abord comme une responsabilité humaine avant d’être politique. Ce que vivent ces femmes ne doit pas être normalisé. Ce que vivent ces femmes ne doit pas exister dans notre pays, dans notre commune, encore moins dans cette Ve République placée sous le sceau de 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗮𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗗𝗶𝗴𝗻𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗚𝗮𝗯𝗼𝗻𝗮𝗶𝘀.
Notre devoir collectif est de redonner à ces femmes ce que les circonstances leur ont brutalement retiré : 𝘂𝗻 𝗺𝗶𝗻𝗶𝗺𝘂𝗺 𝗩𝗶𝘁𝗮𝗹, 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱’𝗲𝘅𝗶𝘀𝘁𝗲𝗿 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗿𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝘆𝗲𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲. Il ne s’agit pas de faire 𝗹𝗮 𝗰𝗵𝗮𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝗻 𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗼𝗱𝗲 𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗼𝗿𝗮𝗹𝗲, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗱𝗲 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝗲𝗿 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗶𝗴𝗻𝗶𝘁𝗲́ 𝗻𝗲 𝘀𝗲 𝗻𝗲́𝗴𝗼𝗰𝗶𝗲 𝗽𝗮𝘀, et que personne ne devrait dormir à même le sol dans notre pays.
Je resterai attentif à leur situation, et continuerai, avec conviction, à défendre les principes d’équité, de justice sociale et de respect de la dignité humaine. Ce n’est pas une promesse de campagne, c’est un combat de conscience.