Le ministre de l’Intérieur, Herman Immongault, après une session extraordinaire de la Commission des jeux du hasard, a décidé que tous les acteurs de cette filière devront se conformer à la loi, dès le 1er octobre.
Désormais, les opérateurs économiques du secteur des jeux disposent jusqu’au 1er octobre 2025 pour se mettre en règle. Décision prise par le gouvernement par l’intermédiaire du ministre de l’Intérieur, Herman Immongault. Ce dernier a indiqué que la régularisation devra obligatoirement s’effectuer via la plateforme de paiement E-Tech SAS, désignée comme agrégateur officiel des flux financiers. Cette décision a été prise pour encadrer, et plus rigoureusement, le secteur des jeux jusqu’ici souvent hors du contrôle. «Vous ne savez pas combien ces jeux peuvent nous apporter, en termes d’entrées, d’exploitation et d’opportunités qui peuvent être conséquents au niveau du budget de l’État», a-t-il déclaré. Car l’absence de maîtrise des flux financiers engendre d’importants manques à gagner pour l’État gabonais.
Bien que la plupart des opérateurs de paiement aient déjà rejoint la plateforme, certains y rechignent encore. «Jusqu’au 1er octobre 2025, la possibilité est donnée aux opérateurs économiques concernés de se mettre en règle. Passé ce délai, des sanctions allant jusqu’à la suspension de leur activité seront appliquées», a averti le premier flic du pays.
Le gouvernement, en contrôlant ce secteur, veut générer des revenus, mais aussi éviter les risques de dérives financières et d’opacité.