La campagne pour les prochaines joutes électorales du 27 septembre bat son plein. Dans chaque quartier de chaque arrondissement, c’est la ferveur populaire. Owendo n’échappe pas à cette furia. L’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) d’Hervé Patrick Opiangha a donné le coup d’envoi officiel de sa campagne électorale avec l’intronisation de son candidat Pharel Boukika Mouketou. Ce dernier a invité les habitants à rompre avec les pratiques du passé et à choisir une nouvelle voie pour la commune.
Après plus de 50 ans de pouvoir des Bongo, le candidat de l’UDIS estime que cette situation est à l’origine du retard économique et social d’Owendo. Pour lui, « le moment est venu de tourner la page » et d’ouvrir une ère d’alternance politique au service exclusif des citoyens.
Pour y parvenir, le candidat Pharel Bibaka Mouketou, dans son projet, a mis l’accent sur trois engagements majeurs. Le premier vise à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes grâce à une charte locale de l’emploi. Ce dispositif obligerait les entreprises présentes dans la commune à recruter en priorité les jeunes diplômés et travailleurs d’Owendo. « Les richesses de notre sol ne doivent pas profiter seulement à quelques-uns. Elles doivent créer des emplois pour les enfants de cette ville », a-t-il lancé sous les applaudissements.
La seconde priorité s’adresse aux petits commerçants et entrepreneurs locaux, étranglés par des taxes jugées

excessives. Il souhaite alléger ces charges fiscales, voire d’en supprimer certaines, tout en facilitant l’accès au crédit grâce à la Banque de l’Entrepreneuriat. Selon lui, c’est une condition indispensable pour redonner de l’élan à l’économie de proximité et améliorer le quotidien des familles.
La protection des personnes fragiles (veuves, orphelins, personnes vivant avec un handicap) n’est pas en reste. Il préconise un suivi rigoureux des budgets rigoureux pour ces cas, afin qu’ils bénéficient effectivement à ceux qui en ont besoin.
Pharel Boukika Mouketou devant son auditoire a voulu incarner l’image d’une alternative crédible, centrée sur l’emploi, la transparence et la justice sociale, tout en espérant que l’avenir d’Owendo devrait s’écrire autrement, à condition de donner une chance à une nouvelle génération de responsables politiques.