Le ministre des Travaux publics, Edgard Moukoumbi, a récemment annoncé la résiliation du partenariat entre l’État gabonais et la Société autoroutière du Gabon (SAG) en raison de la lenteur des travaux sur le projet de la Transgabonaise.
Cette décision fait suite à des préoccupations exprimées par l’État, qui avait déjà convoqué une réunion en octobre 2024 pour identifier les obstacles à l’avancement du chantier. Malgré les promesses de la SAG, les engagements pris n’ont pas été respectés. Son directeur général, Elim Bejaoui, a plutôt évoqué divers facteurs, dont les problèmes de financement et de remboursement liés à l’entreprise AFCONS, chargée de l’exécution des travaux.
Une position qui n’arrange pas l’État. Lequel, a signifié à la SAG que les difficultés rencontrées avec son partenaire ne lui impliquent pas. Tout en rappelant que, le contrat signé en 2019 dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé (PPP) confère à la SAG la responsabilité de l’aménagement, du financement, de l’exploitation et de la maintenance de cette route stratégique reliant Libreville à Franceville à travers plusieurs provinces.
Conformément aux exigences du Code des marchés, un appel d’offres ouvert a été lancé pour des contrats dépassant un certain montant. La SAG a sélectionné la société AFCONS en tant que sous-traitant pour réaliser les travaux. Cependant, il s’avère que la société AFCONS n’a pas été en mesure de respecter ses engagements contractuels.