Le manganèse gabonais attire la convoitise de nombreuses sociétés étrangères. Bien que la Comilog soit jusqu’à ce jour, le principal exploitant du manganèse au Gabon avec environ 7,5 millions de tonnes de minerai produit en 2025, d’autres multinationales étrangères font progressivement leur percée dans ce secteur. C’est le cas du chinois (CICMHZ) et l’indien Nouvelle Gabon Mining (NGM).
C’est depuis 2007 que CICMHZ fait de l’exploitation minière au Gabon, avant que son permis ne soit renouvelé en 2017, et actualisé fin février 2021. C’est l’un des concurrents directs de la COMILOG qui prévoit, elle, de produire autour de 7,5 millions tonnes de minerai de manganèse cette année.
La compagnie industrielle des mines de Hangzhou (CICMHZ) projette un accroissement conséquent de sa production de manganèse au Gabon dès l’année courante. C’est ce qu’avait annoncé le Vice-Chairman, le Dr Lin Ping, au cours d’une rencontre avec le gouvernement gabonais : « cette année nous allons arriver à une production de 1,2 million de tonnes, et pour les années suivantes, on sera à entre 1,5 million et 2 millions t ». Il faut relever, en outre, que la production de la société chinoise tourne autour de 400 000 tonnes par an.
Quant à l’entreprise Nouvelle Gabon Mining elle fait partie du groupe indien Coalsale Group. L’activité minière de Nouvelle Gabon Mining (NGM) à Franceville se définit, essentiellement, par l’exploitation de la concession minière de Franceville. S’étendant sur une superficie d’environ 835 km², pour une durée de 25 ans. Cette concession, comprenant environ 14 plateaux (Ménaye, Bordeaux, Yéyé, Lafoubé, Bafoula, Lébingui, etc.), dont les plus connus, Biniomi et Bordeaux, ont constitué la phase de lancement.
NGM vise à atteindre une production de 1,4 million de tonnes par an à terme,
