Le drame insoutenable du PK 12 émeut la population librevilloise. Un drame qui rappelle les années sombres des crimes rituels dans le pays, surtout que le pays est engagé dans un processus électoral qui fait craindre le pire.
Esther Ludivine Moussavou Eyang Mba, une fillette de 10 ans, a été retrouvée dans une zone broussailleuse près des rails et est décédée peu après son transfert à l’hôpital. Un fait insoutenable qui vient de briser la quiétude au PK 12, un quartier du 5e arrondissement de Libreville.
Aux dernières nouvelles, les éléments de la Brigade anti criminalité (Bac), saisis par le truchement d’une plainte déposée par les proches de la victime, sont présentement sur le terrain pour faire la lumière sur ce crime odieux. Selon les témoignages recueillis, rien ne laissait présager pareil drame pour la famille de cette fillette reconnue pour son caractère joyeux.
Mardi dernier, alors qu’elle profite de son temps libre comme d’ordinaire, sa mère remarque un silence pour le moins inhabituel. Inquiète, elle commence alors à demander après la petite. Mais peu de temps après, la maman apprend que la gamine aurait été enlevée par des inconnus. Pis, elle a été retrouvée à moitié morte avec des signes manifestes d’abus sexuels d’une violence inouïe. Du sang sortant du nez, des oreilles et de la bouche.
Malheureusement, sa prise en charge par les urgentistes de l’hôpital militaire ne permettra pas de lui sauver la vie. Ce drame remet au goût du jour l’impérieuse nécessité pour les familles de redoubler de vigilance dans la surveillance de leurs enfants. Surtout à l’approche des élections dans la pays.
Vivement que les investigations diligentées par les Officiers de police judiciaire (OPJ) de la Bac produisent des résultats dans les prochaines heures. Le but étant que ce crime ne demeure impuni. Les populations ne souhaitent plus revivre les moments sombres de l’histoire de notre pays où, à l’approche de chaque élection, les crimes rituels refaisaient surface.
