Ce 04 août, la Commission économique des Etats de l’Afrique centrale et l’Université internationale Berthe Jean, ont signé un partenariat stratégique, sur la formation, la recherche et l’innovation. Il s’agit d’un Pôle d’excellence sous régional, dans les domaines de l’économie et l’intégration.
C’est dans l’enceinte de l’Université internationale de Libreville, située à Essassa, dans le deuxième arrondissement de la commune de Ntoum, que la cérémonie de signature du protocole d’accord qui lie désormais la CEEAC et l’UIL BJ, dans la formation, la recherche et l’innovation a eu lieu. Il s’agit pour les instigateurs de cet accord, de mettre en place un Pôle d’excellence régional, dans les domaines de l’économie et de l’intégration.
Le protocole signé ce 04 août, en présence de la première responsables de l’UIT, Dr Marie Madeleine Mborantsuo, du vice-Président du gouvernement Professeur Alexandre Barro Chambrier, du ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Simplice Désiré Mamboula, du vice-Président du Conseil économique social et environnemental, le Dr Nicaise Moulombi et du Dr Honoré Tabuna, commissaire à
l’environnement, aux ressources naturelles, à l’agriculture et au développement rural de la CEEAC, prévoit la mise en place de réseaux de chercheurs et de groupes de réflexion régionaux, la promotion de la mobilité académique et professionnelle au sein de la sous-région, ainsi que l’appui aux efforts d’industrialisation, de transition numérique, de sécurité alimentaire et de gouvernance.
Au-delà du simple geste de la signature, ce protocole signifie pour les deux institutions, un pari sur l’avenir. « Acte administratif, un engagement solennel, et d’une ambition commune : celle de bâtir une Afrique centrale unie, innovante et prospère. » a rappelé Le Professeur Jacques François Mavoungou, recteur de l’UIL-BJ
Signant le protocole d’accord au nom de la CEEAC, l’ambassadeur Gilberto da Piedade Verissimo, Président de l’institution sous régionale est revenu sur la profondeur de cet accord, qui a pour ambition de faire de l’UIL BJ, un centre de rayonnement régional. C’est pourquoi, a souligné le diplomate, « ce partenariat contribuera au développement d’études sur la paix, la sécurité, le genre, les ressources naturelles ou encore la gouvernance. Il s’agit de solutions africaines aux défis africains. »
Une satisfaction pour le gouvernement
S’il n’avait pas prévu de prendre la parole, pour Alexandre Barro Chambrier, le Vice-président du gouvernement, il s’agit d’une satisfaction pour le gouvernement, dont-il coordonne l’action. « Notre présence traduit la volonté de Son Excellence le président Brice Clotaire Oligui Nguema de faire de l’éducation une priorité. Ce que nous voyons ici est admirable. L’UIL-BJ nous offre une structure stratégique pour renforcer les capacités de nos États. Il n’y a rien de plus gratifiant que d’investir dans l’éducation. Vive l’intégration régionale et vive l’UIL ! »
Profitant de sa prise de parole, le vice-Président du gouvernement a rendu au nom du gouvernement un hommage à la présidente de l’UIL BJ, Dr Marie-Madeleine Mborantsuo, pour la réalisation de ce projet. Mais aussi pour avoir accepté d’abriter le secrétariat permanent Réseau des établissements d’enseignement supérieur et des institutions de recherche d’Afrique centrale (REESIRAC).
Pour une cérémonie hautement symbolique, la patronne des lieux n’a pas fait dans les détails. Dr Mborantsuo a baptisé la salle de réunion de l’UIL au nom de l’ambassadeur Gilberto da Piedade Verissimo. Une plaque a d’ailleurs été installée à l’entrée de la salle.
Il faut dire qu’à l’UIL BJ, plusieurs bâtiments et de salles ont été baptisés. Il ne s’agit pas des plaques décoratives. « Elles rappellent notre engagement collectif à bâtir une Afrique centrale plus forte grâce à la science, l’intégration et la jeunesse », a fait savoir la présidente de l’UIL BJ.
L’UIL ; une vision académique
Créée il y a plus d’une décennie, l’Université Internationale de Libreville, compte aujourd’hui, six établissements, lesquels forment dans les domaines du droit, de l’ économie, de l’ingénierie, de la médecine, de la biotechnologie, entre autres. L’établissement va lancer en octobre prochain une école d’excellence dans les métiers de l’agronomie.
L’établissement qui comprend plusieurs infrastructures, sports, logements campus et autres laboratoires a été construit sur une superficie de 80 hectares. Une forêt pédagogique, une autonomie énergétique et hydraulique, ainsi qu’une bibliothèque abondamment fournie.
