Alors qu’il n’est plus à la tête du PDG depuis mars dernier, Ali Bongo a annoncé dans une déclaration lue ce vendredi 18 juillet par Ali Akbar Onanga Y’Obegue, reprendre les rênes du PDG. Son ambition, mettre hors d’état de nuire les usurpateurs et réorganiser les instances de l’ex parti au pouvoir.
Ali Bongo a fait une déclaration surprenante, que spectaculaire depuis Londres où il est installé depuis deux mois avec sa famille. Le contenu de cette déclaration, lu ce jeudi 18 juillet par Ali Akbar Onanga Y’Obeghe, reprendre la main sur le PDG, en réorganisant ses instance dans. Ce, alors que l’ex parti au pouvoir a, depuis mars dernier, comme président Blaise Louembe. Mais Ali Bongo conteste la légitimité des instances actuelles du parti, qu’il souligne d’ailleurs « d’instrumentalisées », le parti à des fins personnelles.
« Le PDG n’est pas une simple organisation politique qu’on peut démanteler en débauchant quelques cadres. Il est une idée, un héritage, l’incarnation d’une vision du Gabon », a-t-il fait savoir, traînant, le directoire actuel « illégal et autoproclamé », selon lui, « sans base statutaire ». Il a donc dénoncé, « nul et non avenu l’ensemble des actes, décisions, nominations et exclusions » émanant de cette entité.
Pour Ali Bongo, seuls les arrêtés du 24 décembre 2022 et du 21 juin 2023, ainsi que les nominations du 30 juillet 2023 sont d’actualité. « Ces instances dirigeantes demeurent les seules légitimes et fonctionnelles du PDG jusqu’à leur renouvellement complet au prochain congrès ».
Ali Bongo reste ferme, pour lui, seules les réorganisations, entérinées dès le 14 mai 2025 avant son départ sont prises en compte. Et c’est Ali Akbar Onanga Y’Obegue qui a été nommé au poste de secrétaire général du PDG. « Il a pris ses responsabilités pour maintenir l’héritage de notre parti […] Ses qualités de management démontrées dans l’adversité font de lui l’homme de la situation».
