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Financement du développement : Le Gabon multiplie des partenaires

Le Gabon est en chantier. Ce n’est pas une phrase vaine. Plusieurs travaux sont lancés, tant dans la capitale gabonaise, qu’à l’hinterland. Pour financer tous ces projets, le Gabon mise sur tous les fronts de financement.

Ainsi, le ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances, de la dette et des participations, chargé de la lutte contre la vie chère, Henri-Claude Oyima, sur instruction du Président de la république, Brice Clotaire Oligui, a conduit la délégation gabonaise à Séville, en Espagne, à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement (FFD4).

Un événement de portée mondiale qui s’est  déroulé du 30juin au 03 juillet,  en présence de plusieurs chefs d’Etat et de Gouvernement, ainsi que des dirigeants des principales institutions multilatérales, notamment l’Organisation des Nations unies (ONU), la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et le Conseil économique et social des Nations Unies.

Ces travaux ont permis  à la délégation gabonaise de contribuer aux réflexions sur les différents sujets traités : dette, mobilisation de capital, investissements porteurs de résultats et réformes des institutions financières internationales.

Engagé dans un ambitieux Programme de développement national (PDN), post-transition, le Gabon se porte davantage sur les marchés de capitaux, diversifie ses partenariats bilatéraux et multilatéraux pour financer de nombreux projets d’infrastructures et de modernisation de son appareil de production.

Sous la houlette du Chef de l’Etat, le ministère de l’économie, des finances, de la dette et des participations, chargé de la lutte contre la vie chère, a dans la même dynamique, engagé de nombreuses réformes visant à réduire le train de vie de l’Etat, assurer la souveraineté de l’économie, doper la consommation et accélérer la croissance.

Ces mesures élaborées en concertation avec les acteurs économiques nationaux, concernent entre autres : la création d’une centrale d’achat à actionnariat mixte, la suspension temporaire des exonérations, le reversement intégral des taxes au Trésor public, l’interdiction de voyages en première classe pour les ministres, l’obligation d’implantation de sièges sociaux pour les grandes entreprises, ainsi que la domiciliation obligatoire des recettes d’exportation dans les établissements bancaires gabonais, etc.

 

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