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Les Bongo, Oyima, opération de déguerpissements et réformes électorales, les sujets qui pourraient être abordés lors de la conférence de presse du porte-parole de la présidence de la République ce vendredi

Le porte-parole de la présidence de la République sera face à la presse ce vendredi 04 juillet au palais Rénovation. La deuxième sortie de Théophane Junior Nzame-Nze Biyoghe, intervient alors que les Bongo, Ali, Sylvia et Noureddin font l’actualité depuis le début de cette semaine. Lors de ce face-à-face avec la presse, le sujet pourrait être abordé. 

Une conférence de presse décidée à la dernière minute en début de soirée de ce jeudi 03 juillet aura lieu en début de cette matinée du vendredi 04 juillet à la présidence de la République. L’annonce a été confirmée par la présidence de la République, dans ses différents canaux de communication. Il s’agira de la deuxième sortie de Théophane Junior Nzame-Nze Biyoghe, le conseiller spécial, porte-parole de la présidence de la République.

Quatre sujets pourraient intéresser la presse  lors de cet entretien avec Nzame-Nze Biyoghe. Parmi ces sujets, il y a celui des Bongo, dont Ali Bongo, l’ex président de la République, son épouse Sylvia et Noureddin son fils aîné, font l’actualité depuis le début de cette semaine.

Désormais hors du pays, il y a plus de deux mois déjà, l’ex famille présidentielle avait porté plainte pour séquestration et violence en France. Ali Bongo a été entendu par deux juges d’instruction. Lors de sa déclaration, l’ex chef de l’Etat a fait état  des accusations de traitements inhumains : « électrocutions, simulation de noyade, étranglements, privations de nourriture, bastonnades à coups de pied-de-biche, sodomie avec objet, nuits entravées à une chaise, isolement sensoriel total et menaces par arme à feu ».

Ce jeudi 03 juillet, le fils aîné et l’épouse ont amplifié les accusations à l’ endroit du pouvoir de Libreville. En effet, dans une vidéo devenue virale sur la toile, Noureddin et sa mère Sylvia, ont fait état de violences et de tortures durant leur 20 mois de détention préventive.

« Nous avons été violemment torturés à répétition par les militaires les plus proches du président Brice Clotaire Oligui Nguema : fouettés, électrocutés, noyés, battus et bien pire […], mais nous ne nous tairons pas face à la terreur et à l’injustice».

Ils affirment être en possession des « preuves audios et vidéos irréfutables ». Ils promettent de les remettre à la Justice française qui a déjà ouvert une enquête.

Oyima super ministre et patron de banque 

Cette intervention du porte-parole intervient aussi avec la nouvelle réforme électorale, dont la nouvelle loi portant répartition des sièges des députés et des sénateurs au Gabon a été promulguée le 27 juin 2025 par le président de la République. Cette réforme qui pourrait interesser la presse lors de ce face à face,  établit désormais le Parlement à 215 membres, répartis entre neuf provinces et la circonscription de l’étranger. Elle remplace les précédentes ordonnances de 2018.

Henri Claude Oyima fait aussi débat dans la presse et dans l’opinion. L’actuel ministre d’Etat, ministre de l’Économie et de la dette, entre autres, continue d’occuper son portefeuille de président de la BGFI-Bank. Une posture incompatible avec ses fonctions gouvernementales. Surtout avec les signatures ces derniers jours de prêts d’argent pour le financement de plusieurs projets, dont le dernier en date, est le décaissement de 140 milliards par  BGFI pour bitumer la route Alembé–Mikouyi. L’accord a été signé par Oyima au nom de l’État et contresigné par lui-même, comme président de la Banque. Un fait plutôt inédit dans un pays  où l’on prône la séparation des pouvoir, mais qui se trouve en train de normaliser quelque chose d’anormale

Enfin, l’autre sujet qui pourrait être abordé est celui de l’opération de déguerpissements toujours en cours, dont près de 300 logements pourraient accueillir les familles, dans la zone de Bikele.

 

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